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Retour sur la mission de l'équipe d'encadrement du projet à Abidjan pour lancer la rentrée scolaire...

Après une première année marquée par des collaborations et des échanges fructueux sur la qualité de l’air dans les écoles, le Projet Coop’Air poursuit son aventure.

De nombreux établissements ont décidé de continuer l’expérience, tandis que d’autres rejoignent l’initiative pour cette nouvelle année scolaire, qui débute par une mission de dix jours en Côte d’Ivoire pour Hélène et Sonia (copilotes du projet), et Valentin et Volia (Animateurs au CPIE Terres Toulousaines).
Durant ce séjour, plusieurs actions et rencontres ont été organisées. Parmi elles, une formation d’une journée dédiée aux outils pédagogiques a été animée par l’équipe française à destination des enseignants et chercheurs d’Abidjan. Cette formation s’est articulée autour de trois moments forts : une présentation du projet par Sonia et Hélène, une session de découverte et d’expérimentation des outils pédagogiques, où les participants ont pu s’impliquer activement, et enfin la présentation des outils prévus pour l’année par Volia et Valentin. Chaque école ivoirienne participante s’est vue remettre un kit pédagogique, composé de six outils et activités axés sur la qualité de l’air, accompagnés d’un cahier pour le suivi du projet.

Des échanges ont également eu lieu avec les écoles, permettant d’engager des discussions avec les directeurs, proviseurs et certains élèves qui travailleront en parallèle avec des enfants français et brésiliens sur le thème de la qualité de l’air dans leurs salles de classe. Les clubs de sciences, qui participeront ponctuellement au projet, ont aussi été présentés. En collaboration avec un chercheur de l’Université Félix-Houphouët-Boigny, des activités ont été animées pour introduire le projet auprès élèves de CM2 de l’école élémentaire Sicogi 9, située dans le quartier de Yopougon.

L’équipe, composée de chercheurs ivoiriens et de missionnés français, a profité de ces moments pour installer les capteurs dans les classes. Chaque salle a été équipée d’un Module’air (capteur actif intérieur) et de trois tillandsias (bioindicateurs), avec l’ajout d’un Nebule’air (capteur actif extérieur) et d’un tillandsia à l’extérieur de l’Ecole Internationale Jules Verne.

Les enseignants ivoiriens se sont appropriés le kit pédagogique et ont coordonné, avec les référents locaux, l’organisation d’environ deux interventions mensuelles, incluant des rencontres avec des chercheurs.

Une visite des stations de géophysique et d’écologie de Lamto a également eu lieu, accompagnée des chercheurs partenaires du projet.