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Les capteurs de Coop'Air

Deux types de capteurs sont utilisés dans le cadre de Coop’Air et ont été positionnés dans les écoles :
des capteurs actifs, qui effectuent des mesures directes de CO2, température, humidité, COV (Composés Organiques Volatiles)… ;
des capteurs passifs, bio-collecteurs, comme les feuilles d’arbres ou les lichens, les écorces d’arbres… dont l’utilisation s’est développée ces dernières années. Ils piègent les particules sur une durée de 6 mois à 1 an et nécessitent ensuite une analyse en laboratoire pour en extraire les données recherchées.

Les capteurs actifs
NebuleAir : un capteur fixe d’air extérieur

Le capteur NebuleAir est un dispositif de mesure de l’air extérieur. Il peut être placé sur le rebord d’une fenêtre ou sur un balcon afin de mesurer le taux de particules fines présent dans l’air. Le capteur doit être connecté à internet afin d’envoyer les mesures sur une base de données. L’évolution des concentrations peut ainsi être visualisée et partagée.

Module Air : un capteur fixe d’air intérieur

Module Air est un dispositif modulable de mesures et de visualisation géolocalisée de la qualité de l’air intérieur. Les concentrations de CO2, de particules fines et de COV sont affichées sur un grand écran LED. Une fois connectés au réseau WIFI, les capteurs Module Air envoient les données mesurées sur une base de données.

 

Les capteurs passifs

Ils sont dits « passifs » car ils n’aspirent pas activement l’air.
Dans le cadre de Coop’Air plusieurs végétaux ont été sélectionnés par les scientifiques pour comparer les résultats et étudier quelles sont les caractéristiques biologiques qui permettent de retenir le mieux les particules atmosphériques et si tous les systèmes sont efficaces pour tous les éléments que nous souhaitons analyser.

Les végétaux utilisés dans le projet sont donc :
des écorces d’arbres, qui retiennent bien les particules atmosphériques ;
des plantes épiphytes, qui ne se nourrissent qu’en captant l’eau et les nutriments présents dans l’air : le sol ne contribuera pas à leur composition chimique ;
des sauges, qui présentent des surfaces très « poilues » (elles sont recouvertes de trichomes), qui sont autant de surfaces qui peuvent capter les particules atmosphériques. Et en plus ça sent bon !